mardi 29 octobre 2013

Intérieur, nuit

Je range tes affaires dans le living room,
à la lumière de la lampe de chevet que j'ai ramené de la maison.
Je plie tes hauts,
tes pantalons
tes culottes.
Tout est calme dans le studio,
seul la musique que j'ai allumé
laisse une trainé de poudre,
une trainée de brume
qui embaume mon esprit,
comme dans le flot d'une nuit de jazz
dans Manhattan.

Il y a bien un tas de poème,
un tas de fin,
mais à chaque fois que j'écris pour toi,
il n'y a qu'une fin qui sonne juste :
je t'aime.

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