mardi 30 juillet 2013

She is darkness (The wards)

She is darkness
a very sweet darkness
you want to hold
in your arm.

She is darkness
a very shy darkness
who want to be hold
by someone
kind.

I know she open her mind
to the night,
she's opening moon
like diary's pages.

She is the kind of girl
who wearing darkness
like a rose
without thorns.

Coupe-coupe

Les mots à 22:48 à l'écoute d'un fado me remplissent de chaleur
me remplissent de vous,
me remplissent d'hiver, d'été, d'automne, de printemps
passées
de secondes de minutes d'heures de jours
comblés
toute ma mélancolie se dilue dans le moment
que vous vivez à cette instant.

vos regards, vos âmes
qu'est ce qu'il reste de moi
dans vos coeurs
dans vos histoires
qu'est ce qu'il restera de moi
dans les traces que vous laisserez ?
Est ce que dans le creux d'une nuit solitaire
cette douce mélancolie vous tombe sur la gueule
et enfin mon visage mon corps mes mots
viennent vous caresser
dans un soupir amer ?

Tout s'en va et tout se casse et tout passe
et qu'est ce qu'il reste
si ce n'est le temps et
ses aiguilles qui claquent,
placides et froides ?

Moi je me souviendrai
de votre dernier
souffle
et de vos larmes
de vos baiser
des vos caresses
c'est trop précieux
pour les oublier -

Tout ça me hante parfois
dans la petite obscurité de ma chambre
et je cri dans le vide -
vous n'êtes plus là pour m'entendre
et à quoi bon vous faire du souci
pour moi ?

Je suis le poète des petites choses de l'invisible
et vous animez mon sang
quand la nuit se transforme
en sirène du temps passé.

Les silhouettes du temps qui passe laissent leur trace sur le bitume de l'existence des gens

A chaque mot son histoire
à chaque mot son sens
à chaque mot son souvenir
son écho son cœur

Des visages
des moments
des soirs
des matins
des vivants
des morts
des suicides
des rêves
des cauchemars
des vêtements des sous-vêtements des parfums des draps froissés des sourires des larmes des velux qui brillent de la lueur du réverbère des sirènes de police des intérieurs d'ambulance des lignes de chemins de fer des déceptions des doutes des lits des promesses des soupirs des je t'aime des certitudes, celle de ne plus jamais aimer comme avant, des erreurs des ignorances des hommes des femmes des bières des coups à boire des coups d'un soir des terrasses de bars des poèmes des films des chansons des distributeurs de billets des pavés des rues des immeubles des arrêts de trams des coupes de cheveux des consoles de jeux des sacs de couchage des matins déchirés en cour des question des boules au ventre des tremblements des crises d'angoisse des verres des gueules de bois des baisers des collants des robes sexy des premiers de l'an des bonne années des résolutions des regrets des remords des désirs
des désirs à en perdre haleine
des désirs à devenir fou
des désirs à perdre la raison
des désirs à s'en taper la tête contre les murs
des désirs à en avoir la bouche moite
des désirs qui donnent le haut le cœur
des désirs à ne plus savoir qu'en faire.

Rêve#1

La mort
est un chemin de bruyère
entre une forêt de pins immémoriale
entourée de vapeur
et d'humidité -
on y marche sans savoir où on va,
mais c'est d'une beauté étourdissante.

Derrière les promesses

Tu as plongé de nuit
ta chemise bleutée,
comme dans un photophore
peuplé d'amour.
Nos corps s'attachent
comme des aimants,
c'est irrémédiable.
Je ne peux pas te promettre l'éternité,
c'est une connerie -
non ce que je peux te promettre,
c'est que dés mon retour,
je serais là pour murmurer à ton oreille,
je serais là pour embrasser tes lèvres.
Je ne peux que te promettre
l'érotisme de nos corps
tant que l'érotisme subsiste -
mordiller le bout de ton sein,
caresser l'intérieur de tes cuisses,
savourer les encens de ton sexe,
je te promet tout ça.
Et si d'autres promesses subsistent,
méfies-en toi comme de la peste,
le destin peut être un  beau salaud.

lundi 29 juillet 2013

La solitude d'une chambre vide le dimanche après midi quand le soleil brille et les feuilles bougent (pour votre estomac, c'est comme un grand huit)

La solitude
entre deux monde
je n'oublie pas
la solitude
des femmes
que je n'ai pas pu aimer
la solitude
d'une main
qui n'a que le vent
ou l'espoir
ou la solitude
à serrer.

Un jour ma solitude
a été mon fardeau,
celui qui m'a poussé à chercher
dans ton coeur
dans tes yeux.
C'est cette solitude
qui m'a habité en revenant du bus
les lèvres séches
de ne pas avoir osé
attraper les tiennes -
je n'arrive pas à écrire ce que j'ai pu ressentir
dans ces moments là
mais là, tout de suite,
ça raisonne dans mon estomac :
ton regard qui part,
qui se tourne vers la porte illuminé
et moi
et moi qui reste
et moi qui reste sous l'arrêt de bus
à crier à l'intérieur,
à crier ma solitude
au fond d'abysses sans surface.

J'ai murmurer au froid d'Octobre
combien je m'imaginais en ta compagnie,
combien j'aimais tes bottines marrons
quand tu balançais tes pieds tout en croisant les jambes
sur la petite chaise grise de mon studio -
J'aurais pu murmurer au froid de Décembre
combien je regrettais de t'avoir quitter,
mes larmes auraient geler à l'intérieur
tandis que tu brûlais ton canapé.
Est ce le destin ?
Est ce le hasard ?
Y t-il vraiment un jour
où on ne se connaissait pas ?
Qu'en est il des premiers temps ?
Sont ils évaporés dans l'espace du temps,
dans les méandres de l'esprit
où bien gravés dans la mémoire de nos coeurs ?

Y t-il vraiment un jour
où je ne t'ai pas aimé ?
Ma solitude me dit que oui...
Ma vieille solitude,
parfois encore tu raisonnes comme une vibration
venues des montagnes,
tu créer un spectre, un miroir devant moi
qui m'aspire,
c'est la solitude universelle qui nous habite tous
la solitude singulière de l'existence -
Sartre en parlerait surement mieux que moi.

C'est cette solitude que l'on tente de combler
entre nos corps.


dimanche 21 juillet 2013

Rien de peux titrer un amour aussi limpide

Je me souviens de la première fois,
la première fois où tu as parcouru mon horizon
où tu t'es dessiné dans mes rétines
où tu as fais corps avec la vapeur de l'air
avec les vibrations de mes pas -
qui étais tu alors ?

Je me souviens de Paris,
de la lueur du jour,
d'un jour où rien encore
ne s'était passé entre nous.

Je me souviens de Nantes,
du bruit du tramway,
du film "Like someone in love"
du baiser sur la pointe des pieds.

Aujourd'hui je vis je vis je vis
je suis quelqu'un d'autre
ton amant pour de bon
je brûle chaque jour
de ton sourire assassin,
de ton regard de femme qui aime
qui aime vraiment,
tendrement
mais je brûle sans me consommer,
non ton ventre n'accueillera pas mon tas de cendre
il ne fera que l'allumer et l'allumer encore
comme le creux de tes reins,
comme la douceur de tes lèvres.
Je ne peux qu’espérer que ce poème ne se mue pas en mensonge
dans quelques mois,
j'en ai écrit tellement. 

J'ai eu peur,
mais tout cela est révolu -
désormais je peux te regarder droit dans les yeux
sans frémir
sans douter
je t'aime.

Poème à une amie

On a devant les yeux
la cristallisation de nos désirs
de nos envies
d'amour
et de révolte
on a devant les yeux
ce que l'on tente de bâtir
ce qui finit par nous appartenir
puis par s'en voler au vent.

On a devant les yeux
un miroir qui dessine notre reflet
et ce reflet change
au gré de ce que le monde donne à voir
au gré de ce que les gens nous renvoient
au gré de ce que notre cœur transporte
mélange
et accouche.

On a devant les yeux
notre réalité
l'orage la pluie ou bien
un ciel ensoleillé
on a devant les yeux
ce qui nous semble important
ce qui nous fait vibrer -
le monde est celui que l'on construit,
que l'on espère
que l'on modèle
on a devant les yeux
notre petit bagage
pour traverser l'immensité absurde
de l'existence,
cet halo millénaire qui tend une toile
invisible dont nous humain
prédisons la disparition
mais nous humains sommes bien présomptueux
pour prédire la perte
de ce qui nous échappe.

Tu as devant les yeux
l'avenir
avec ou sans moi
avec ou sans elle
avec ou sans eux
tu as peut être devant les yeux
une légère tristesse
teinté de nostalgie
et si tes larmes se mettent à couler
c'est pour le meilleur
dans les reflet de cette eau salée
tu n'aura qu'à y noyer tes peurs.

samedi 6 juillet 2013

Dés que j'ouvre Bukowski, voilà que ça me revient

Y a bien les visages de gens ordinaires dans les supermarchés,
les campings remplis de vieux dans leur caravane,
y a bien les départs en vacances sous un soleil de plombs,
les vendredi soirs juste avant les vacances,
y a bien les abrutis tatoués sur la terrasse des bars,
les après-midi en pleine semaine sans rien avoir à faire,
y a bien les étagères blanches dans les "centres culturels" des grandes sufraces
remplies des grands auteurs, Céline, Cioran,
emprisonnés ici comme des vieux dont plus personne ne se fout,
comme dans une maison de retraire,
y a bien toutes ces petites choses
mais qui font le poids de notre petit monde sans âme
y a bien tout ça qui me fout le cafard,
qui me donne des envies de meurtre.
mais je ne peux me refuser à un peu de normalité,
à un peu de sécurité,
les repas le dimanche midi avec la belle famille,
les noëls ensemble,
le petite travail gentil pour gagner son argent,
le compte en banque bien rempli,
tout cela permet à mes douces illusions d'artiste
de me détruire en douceur,
de me ronger gentiment
mais en profondeur
de m'enfoncer des choses dans le crâne (et dans le cul)
que je ne réaliserais jamais,
tout cela me donne un peu de matière à écrire
mais me donne surtout matière à ne rien foutre
et à critiquer sagement sans que je bouge mon cul d'artiste en herbe -
je ne serais jamais rien d'autre que moi-même.


lundi 1 juillet 2013

Les derniers soirs

Entre deux corps
des vierges
et des cimétières
des tombes gravées à nos noms
pour le futur
pour les ratés
pour le destin
entre deux eaux
des dernières fois
où tout est encore possible
des dernières fois
pour faire naître
des premières fois.